Les ETF Bitcoin US s'approchent des 1 000 milliards $
Bienvenue dans la Daily du mercredi 11 juin 2025 ☕️
Salut la Cointribu ! 🚀
Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 11 juin 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24 heures qu’il ne fallait pas manquer !
Mais tout de suite…
✍️ Le dessin du jour :
Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre
🌡 La Température :
☀️ Ensoleillé
Le Récap’ en 24h crypto ! ⏱
📈 Les ETF Bitcoin US proches des 1 000 milliards $
Les ETF Bitcoin américains enregistrent cinq semaines consécutives d’entrées nettes, dont 603 M$ la semaine du 13–17 mai, et dépassent les 1 000 milliards $ de capitalisation cumulée.
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🌍 SG‑Forge lance un stablecoin « USD CoinVertible » sur Ethereum & Solana
SG‑Forge, filiale de Société Générale, introduit USD CoinVertible (USDCV), stablecoin adossé au dollar, disponible sur Ethereum et Solana, avec BNY Mellon comme dépositaire.
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🏛️ Le Sénat US vote le GENIUS Act sur les stablecoins ce mercredi
Le Sénat américain s’apprête à voter ce jour, le GENIUS Act, une loi majeure qui impose un adossement en dollars, des audits annuels et une supervision des stablecoins.
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🔐 La SEC, sous Paul Atkins, confirme l’auto-garde comme droit fondamental
Paul Atkins, président de la SEC, a déclaré que le droit d’auto-garde constitue un principe fondamental et marque une rupture avec l’ère Gensler.
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La crypto du jour : Axelar Network (AXL)
🧠 Technologie et innovation
Axelar est un protocole d’interopérabilité blockchain qui permet aux développeurs de relier facilement des applications across différentes chaînes (Ethereum, Cosmos, Avalanche, etc.). Il offre un réseau décentralisé, un SDK et des contrats intelligents permettant des transferts de données et d’actifs cross-chain sécurisés, sans nécessité de ponts externes. Avec un accent sur la sécurité et la fiabilité, Axelar est conçu pour devenir une infrastructure de communication Web3 centralisée, facilitant le développement d’applications multichaînes.
💰Token AXL – Utilité & distribution
Le token AXL est un élément clé du réseau :
Paiement des frais : utilisé pour les services de communication cross-chain.
Staking : participation à la sécurisation du réseau et validation des transactions.
Gouvernance : droits de vote pour les évolutions du protocole.
La distribution comprend des allocations destinées au lancement initial, aux investisseurs stratégiques et à l’équipe, avec des mécanismes de vesting pour éviter les comportements opportunistes.
📊Données de marché (au 10 juin 2025)
Prix actuel : 0,49 $ USD
Variation sur 24 h : -14,7 %
Capitalisation boursière : ~481 Millions $
Rang CoinMarketCap : #122
Offre en circulation : 982 Millions AXL
Volume d’échange 24 h : ~600 Millions $
Lente érosion du dollar : pourquoi l’euro pourrait s’imposer dans un nouvel ordre monétaire ?
Le dollar américain, pilier historique du système monétaire international, traverse une phase de déclin relatif. Face à l’euro, la monnaie américaine a perdu plus de 11 % depuis le début de l’année 2025. Cette dépréciation, loin d’être anecdotique ou conjoncturelle, révèle les fragilités structurelles d’un modèle à bout de souffle : dette fédérale incontrôlée, recul de l’attractivité des bons du Trésor, et affaiblissement géopolitique.
À l’opposé, l’euro bénéficie d’une conjoncture plus lisible, d’un regain stratégique orchestré par la BCE, et d’un alignement diplomatique européen sans précédent. Ce basculement progressif pourrait signer l’amorce d’un nouveau cycle de hiérarchie monétaire globale.
Le dollar face à ses contradictions fondamentales
Depuis la fin de l’hégémonie du dollar fort post-COVID, plusieurs dynamiques compromettent sa stature de monnaie refuge mondiale :
Déficit jumeau explosif : Les États-Unis affichent simultanément un déficit commercial et budgétaire abyssal. Le Trésor émet à cadence soutenue tandis que la Fed maintient des taux élevés, étouffant la demande étrangère pour la dette américaine.
Désengagement progressif des banques centrales étrangères : La part des réserves mondiales libellées en USD est passée sous les 58 %, au plus bas depuis 30 ans. La Chine, l’Inde et la Russie poursuivent leur stratégie de dédollarisation.
Perte de confiance géopolitique : La guerre commerciale latente avec l’Europe, les incertitudes fiscales internes et les tensions autour du plafond de la dette alimentent la méfiance à l’égard du leadership américain.
La récente menace de Trump d’imposer des droits de douane à 50 % sur les produits européens a servi de catalyseur supplémentaire à cette défiance et a renforcé la thèse d’un isolement structurel des États-Unis sur la scène monétaire.
L’euro tire parti d’un momentum stratégique inédit
À l’opposé, la monnaie unique européenne bénéficie d’une dynamique bien plus coordonnée et anticipée :
La BCE ajuste sans rompre : En abaissant ses taux à 2 %, tout en signalant la fin proche du cycle d’assouplissement, elle réinstalle l’euro dans une trajectoire crédible pour les investisseurs à long terme. L’euro reste rémunérateur sans être inflationniste.
Un narratif macro cohérent : La stabilité politique relative de la zone euro, la reprise industrielle allemande et l’expansion énergétique commune renforcent la cohésion économique du bloc.
Stratégie d’internationalisation de l’euro : Christine Lagarde et Isabel Schnabel poussent activement une euro-stratégie financière, via l’émission conjointe d’obligations souveraines et la digitalisation du système TARGET. L’objectif est clair : faire de l’euro une alternative systémique au dollar.
La monnaie unique a ainsi touché 1,15 USD, soit son plus haut niveau depuis plusieurs années. Mais au-delà des seuils techniques, c’est la reconfiguration géopolitique des réserves de change qui commence à basculer.
Le recul du dollar face à l’euro s’inscrit dans une recomposition monétaire de fond, où le greenback perd peu à peu sa centralité stratégique, tandis que l’euro gagne en profondeur, en cohérence et en portée globale.
Le cycle qui s’ouvre ne sera pas brutal, mais progressif. Il marquera toutefois un changement majeur pour les banques centrales, les institutions financières internationales et les investisseurs globaux : la nécessité d’une diversification réelle hors dollar devient une exigence structurelle, pas un pari conjoncturel.
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