🔥 Le marché crypto en crise : 45 milliards de perdus en DeFi, BTC sous pression, mais Strategy continue d’accumuler !
Bienvenue dans la Daily du mercredi 12 mars 2025 ☕️
Salut la Cointribu ! 🚀
Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 12 mars 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24h qu’il ne fallait pas manquer !
Mais tout de suite…
✍️ Le dessin du jour :
Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre…
🌡 La Température :
Partiellement ensoleillé 🌤️
Le Récap’ en 24h crypto ! ⏱
📉 Bitcoin s'effondre, Peter Schiff se réjouit et annonce la fin des millionnaires crypto
Alors que Bitcoin chute de 30 % en quelques semaines, passant sous les 80 000 $, Peter Schiff, célèbre critique du BTC et partisan de l’or, n’a pas hésité à ironiser sur la situation. Il affirme que de nombreux millionnaires crypto devront bientôt chercher un emploi, soulignant selon lui l’échec du Bitcoin en tant que réserve de valeur. Cette correction s’inscrit dans un contexte économique plus large, où le Nasdaq 100 a enregistré sa pire journée depuis 2022. Des entreprises exposées aux cryptos, comme Strategy (-16,68 %) et Tesla (-15,43 %), ont subi de lourdes pertes. Schiff remet également en cause la réserve stratégique de BTC annoncée par Trump, pointant la forte volatilité de l’actif. Face à ces critiques, certains analystes, dont Arthur Hayes (BitMEX), défendent cette correction comme une simple étape d’un marché haussier. 🔗 Lire l’article complet
⚠️ Bitcoin en forte baisse : CZ tente de rassurer les traders
Le Bitcoin traverse une zone de turbulences qui inquiète les investisseurs, avec une baisse de plus de 4 % en une semaine, atteignant un creux à 77 527 $. Face à la panique ambiante, CZ, ex-PDG de Binance, rappelle que "HODLer n’est jamais facile" et souligne que la volatilité fait partie du cycle naturel des cryptos. Cependant, la méfiance grandit, certains traders accusant les plateformes d’orchestrer ces mouvements pour piéger les investisseurs particuliers. CZ réfute ces accusations, affirmant que personne ne peut réellement prédire les fluctuations du marché. En parallèle, Robert Kiyosaki (Rich Dad, Poor Dad) estime que cette chute est une "opportunité historique", conseillant aux investisseurs de profiter des prix bas pour accumuler BTC, or et argent. 🔗 Lire l’article complet
🌪 La DeFi en crise : 45 milliards $ disparaissent du marché
Le marché de la finance décentralisée (DeFi) traverse l’une de ses pires crises, avec une baisse de 45 milliards $ de la TVL (Total Value Locked) depuis son pic de décembre 2024. Ethereum et Solana, pourtant considérés comme des piliers solides, subissent de lourdes pertes. La TVL d’Ethereum a chuté de 30,6 milliards $, malgré l’adoption croissante des ETF spot et les initiatives pro-Bitcoin de l’administration Trump. La chute des memecoins a aussi contribué à ce recul, réduisant fortement la liquidité du marché. L’hémorragie continue, avec 800 000 ETH (1,8 milliard $) quittant les exchanges en une semaine, laissant entrevoir une potentielle accumulation discrète par les investisseurs institutionnels. 🔗 Lire l’article complet
💰 Michael Saylor veut lever 21 milliards $ pour acheter encore plus de Bitcoin
Strategy (ex-MicroStrategy) ne recule devant rien et annonce un plan massif pour acquérir encore plus de BTC. Michael Saylor a dévoilé un programme ATM qui permettra d’émettre des actions privilégiées à 8 % pour lever jusqu’à 21 milliards de dollars. Cette somme servira principalement à accumuler davantage de Bitcoin, renforçant encore la position de Strategy, qui détient déjà près de 500 000 BTC achetés à un prix moyen de 66 423 $. La société prévoit même une levée totale de 42 milliards $ sur trois ans, visant un rendement de 15 % en 2025. 🔗 Lire l’article complet
La crypto du jour : Bittensor (TAO)
Bittensor est un protocole open-source qui utilise la technologie blockchain pour créer un réseau décentralisé d'apprentissage automatique. Ce réseau permet aux modèles d'apprentissage automatique de s'entraîner de manière collaborative et d'être récompensés en TAO en fonction de la valeur informationnelle qu'ils apportent au collectif. De plus, le TAO offre un accès externe aux utilisateurs, leur permettant d'extraire des informations du réseau tout en ajustant ses activités à leurs besoins.
Le jeton natif de Bittensor, TAO, est utilisé pour récompenser les contributeurs au réseau en fonction de la valeur de leurs modèles d'apprentissage automatique. Les détenteurs de TAO peuvent également accéder aux informations du réseau et ajuster ses activités selon leurs besoins.
Performances récentes :
Prix actuel : 263,60 $ (environ 247,50 €)
Variation sur 24 heures : +8,85 %
Capitalisation boursière : 2,23 milliards de dollars
Rang sur CoinMarketCap : #39
Bitcoin : Un fossé grandissant entre l’Europe et les États-Unis
Le contraste entre la politique américaine et celle de l’Union européenne en matière de cryptomonnaies ne cesse de s’accentuer. Alors que les États-Unis embrassent pleinement Bitcoin, en lui accordant une place stratégique dans leur politique monétaire, l’Europe s’enlise dans le projet d’un euro numérique (CBDC), perçu par de nombreux experts comme une menace pour les libertés financières. Cette divergence marque une rupture idéologique profonde sur la manière dont les grandes puissances abordent l’avenir des actifs numériques.
Aux États-Unis, le président Donald Trump a récemment signé un décret présidentiel officialisant la création d’une réserve stratégique de Bitcoin. Ce texte établit clairement une distinction entre les bitcoins détenus par l’État et les autres cryptomonnaies obtenues via des saisies judiciaires, telles qu’Ethereum, Solana ou XRP. Contrairement à ces dernières, le Bitcoin présent dans cette réserve ne pourra pas être vendu, une décision qui souligne l’importance accordée à cet actif. Cette mesure est loin d’être symbolique : elle s’inscrit dans une stratégie économique de long terme, visant à renforcer la position du Bitcoin en tant que réserve de valeur. Le décret prévoit également l’exploration de solutions pour accroître cette réserve, tout en maintenant une neutralité budgétaire.
En parallèle, les banques américaines ont désormais l’autorisation de conserver du Bitcoin pour le compte de leurs clients, sans passer par des procédures réglementaires complexes. Cette évolution témoigne d’un changement de cap majeur dans l’approche des États-Unis vis-à-vis du Bitcoin, qui passe progressivement du statut d’actif spéculatif à celui de valeur stratégique au sein de l’économie américaine.
Pendant ce temps, l’Union européenne prend une direction radicalement opposée. Sous l’impulsion de Christine Lagarde, la Banque centrale européenne accélère le développement de l’euro numérique, un projet de monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Officiellement, cette initiative vise à moderniser le système monétaire et à faciliter les paiements électroniques, mais de nombreux analystes redoutent un outil de contrôle financier qui pourrait réduire la liberté des citoyens européens. Contrairement au Bitcoin, qui repose sur un système décentralisé, l’euro numérique donnerait un pouvoir de surveillance accru à la BCE, permettant un suivi détaillé de chaque transaction.
L’une des inquiétudes majeures repose sur la programmabilité de cette monnaie. Certains économistes et acteurs du secteur bancaire craignent qu’à l’avenir, les autorités puissent imposer des restrictions sur l’utilisation des fonds numériques. Un euro numérique pourrait, par exemple, être conçu pour empêcher son utilisation dans certaines transactions, ou être programmé pour expirer après un certain temps, obligeant ainsi les consommateurs à le dépenser. De telles mesures sont évoquées par des responsables du Fonds Monétaire International (FMI) et d’autres institutions financières, notamment en Chine, où un système similaire est déjà en place avec le yuan numérique. Christine Lagarde affirme que l’euro numérique ne sera pas programmable, mais les déclarations passées de plusieurs décideurs économiques laissent planer le doute sur les véritables intentions derrière ce projet.
Face à cette évolution, certains pays européens commencent à exprimer des réserves. En République tchèque, par exemple, le gouverneur de la Banque centrale a récemment suggéré d’ajouter du Bitcoin aux réserves nationales, une initiative qui s’aligne davantage sur la politique américaine que sur celle de Bruxelles. La Pologne et la Russie explorent également des solutions pour intégrer Bitcoin dans leurs stratégies financières, tandis que d’autres États membres restent sceptiques quant à l’avenir de l’euro numérique.
En refusant de reconnaître Bitcoin comme un actif stratégique et en misant uniquement sur une monnaie numérique centralisée, l’Union européenne pourrait se retrouver désavantagée face à une Amérique qui, elle, encourage l’innovation et l’intégration des cryptos dans son économie.