Le créateur de Tornado Cash condamné pour transmission illégale
Bienvenue dans la Daily du jeudi 07 aout 2025 ☕️
Salut la Cointribu ! 🚀
Aujourd’hui, nous sommes le jeudi 07 aout 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24 heures qu’il ne fallait pas manquer !
Mais tout de suite…
✍️ Le dessin du jour :
Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre
🌡 La Température :
☀️ Ensoleillé
Le Récap’ en 24h crypto ! ⏱
⚖️ La SEC met en garde contre les risques juridiques du liquid staking
L’autorité américaine souligne l’absence de clarté sur le statut des jetons stakés et sur la qualification de leurs revenus, exposant les plateformes à des poursuites pour offre non enregistrée. Elle demande aux acteurs de se conformer aux règles sur les valeurs mobilières avant de proposer des services de staking liquide.
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🏛 Roman Storm reconnu coupable de transmission monétaire, relaxé pour violation de sanctions
Le créateur de Tornado Cash a été condamné pour avoir transmis de l’argent sans licence, mais la cour l’a acquitté du chef d’accusation lié aux sanctions internationales. Ce verdict affaiblit la portée des lois sur les mixers de cryptos tout en réaffirmant l’obligation de licence pour les services financiers.
❄️ Airdrop “Glacier” : Les utilisateurs de Cardano se disent lésés
De nombreux détenteurs de ADA n’ont pas reçu les jetons Glacier promis, provoquant une onde de mécontentement sur les forums et les réseaux sociaux. Charles Hoskinson a annoncé une enquête interne pour identifier l’origine du dysfonctionnement et proposer une compensation.
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🇺🇸 Trump menace de sanctionner les banques qui excluent les entreprises crypto
Dans une lettre envoyée au secrétaire au Trésor, l’ex-président avertit que les institutions financières risquent des mesures punitives si elles continuent à refuser les comptes des sociétés crypto. Il revendique ce soutien comme une défense de la libre concurrence et de l’innovation technologique.
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Crypto du jour : The Graph (GRT)
🧠 Quelle innovation et quelle valeur ajoutée ?
The Graph est un protocole décentralisé conçu pour l’indexation et la requête de données blockchain. Il permet aux développeurs de créer des subgraphs, des API ouvertes interrogeables via GraphQL, qui facilitent l’accès aux informations on-chain en temps réel.
Utilisé par des projets majeurs comme Uniswap, Aave ou Decentraland, The Graph structure un véritable Google du Web3. Son infrastructure repose sur un réseau d’indexeurs, curateurs et délégateurs, récompensés selon leur rôle dans l’écosystème. Il s’agit d’un pilier technique fondamental de la décentralisation des données dans les dApps.
💰 Le token GRT : utilité et avantages pour les détenteurs
Le token GRT est utilisé pour rémunérer les indexeurs, garantir l’exactitude des données et inciter la gouvernance participative. Les détenteurs peuvent déléguer leurs jetons à des indexeurs afin de toucher une partie des récompenses générées par les requêtes sur les subgraphs.
GRT est également utilisé pour payer les frais de requête dans le réseau et pour inciter les curateurs à identifier les subgraphs pertinents. Ce modèle économique favorise la décentralisation des données tout en maintenant une infrastructure robuste et fiable.
📊 Performances récentes (7 août 2025)
Prix actuel : 0,09273 $ USD
Variation sur 24 h : +3,69 %
Capitalisation boursière : ≈ 966,3 millions $ USD
Rang sur CoinMarketCap : #77
Offre en circulation : ≈ 10,42 milliards GRT
Volume d’échange (24 h) : ≈ 39,6 millions $ USD
L’euro numérique ne remplacera pas le cash : ce que la BCE veut vraiment mettre en place
Alors que les débats autour de la fin du cash enflamment les sphères politiques et médiatiques, la Banque centrale européenne clarifie sa position : l’euro numérique ne vise pas à faire disparaître les espèces.
La BCE rassure : les espèces resteront disponibles
Dans un contexte où les spéculations vont bon train sur une suppression imminente des billets, la Banque centrale européenne a tenu à mettre les points sur les i. Non, l’euro numérique ne signera pas la fin de l’argent liquide. Ce nouveau dispositif viendra simplement élargir les moyens de paiement disponibles pour les citoyens, sans pour autant éliminer les formes existantes.
L’annonce s’appuie sur des chiffres qui montrent que la monnaie fiduciaire est loin d’être obsolète. En 2024, 52 % des achats réalisés dans les commerces de la zone euro le sont encore en espèces. Et ce n’est pas seulement une question d’habitude : 62 % des Européens expriment une volonté claire de continuer à pouvoir utiliser du cash.
La BCE qualifie l’euro numérique de "billet électronique", insistant sur le fait qu’il s’agira d’un instrument de paiement numérique avec les garanties de sécurité et de stabilité propres à une monnaie émise par une banque centrale. L’objectif : garantir un accès équitable à une monnaie publique dans un environnement de plus en plus dominé par les solutions de paiement privées.
Un outil en test, pas encore validé ni lancé
Contrairement à ce que certaines voix affirment, aucune décision n’a été prise quant à l’émission effective de l’euro numérique. Le projet est toujours dans sa phase préparatoire. Un cadre législatif est en cours de discussion au sein de l’Union européenne, mais rien n’a encore été validé. L’euro numérique reste donc une hypothèse technique à l’étude, et non une réforme monétaire imminente.
Dans le détail, les expérimentations en cours visent à concevoir une infrastructure qui permette des paiements hors ligne, sans connexion internet. Ce point est présenté comme un gage d’accessibilité et d’inclusion, notamment dans les zones rurales ou mal desservies. Par ailleurs, la BCE insiste sur la protection de la vie privée, soulignant que l’euro numérique ne sera pas un outil de surveillance bancaire.
L’euro numérique se veut donc un complément au système monétaire existant, et non un substitut coercitif. En renforçant la diversité des moyens de paiement, il s’inscrit dans une logique d’évolution, sans rupture brutale avec les pratiques actuelles.