⚡Jack Dorsey : “Le bitcoin n’est pas une crypto”
Bienvenue dans la Daily du mardi 21 octobre 2025 ☕️
Salut la Cointribu ! 🚀
Aujourd’hui, nous sommes le mardi 21 octobre 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24 heures qu’il ne fallait pas manquer !
Mais tout de suite…
✍️ Le dessin du jour :
Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre
🌡 La Température :
🌤️ Partiellement ensoleillé
Le Récap’ en 24h crypto ! ⏱
📉 Les ETF Bitcoin au comptant enregistrent quatre jours consécutifs de sorties nettes
Les ETF Bitcoin spot américains ont connu quatre jours consécutifs de retraits nets, totalisant plus de 730 M $ de sorties. Ce reflux est attribué à des prises de bénéfices institutionnelles et à la consolidation du marché après la forte hausse du BTC et les baisses qui ont suivi.
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🚨 CZ (Binance) alerte sur une vague massive d’arnaques aux memecoins
Changpeng Zhao, fondateur de Binance, a mis en garde contre une multiplication d’arnaques liées aux memecoins, souvent diffusées via de faux comptes sur X et Telegram. Il recommande aux investisseurs de vérifier les smart contracts avant toute transaction et rappelle que la majorité de ces projets disparaissent après le lancement.
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🏦 Le marché RWA approche 35 Md $ avec l’essor des bons du Trésor tokenisés
Le marché des Real World Assets (RWA) atteint près de 35 milliards de dollars, porté par la tokenisation des bons du Trésor américain. Les plateformes comme Ondo Finance et Backed Finance enregistrent une forte croissance, soutenue par l’arrivée d’investisseurs institutionnels dans la DeFi.
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⚙️ L’exploitation minière du Bitcoin s’assouplit, mais le hashrate record maintient la pression
La difficulté du minage de Bitcoin a légèrement reculé de 0,8 %, offrant un répit temporaire aux mineurs. Toutefois, le hashrate reste à un niveau record de plus de 680 EH/s, ce qui continue de peser sur la rentabilité et pousse les opérateurs à moderniser leurs équipements pour rester compétitifs.
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Crypto du jour : Ondo Finance (ONDO)
Innovation et valeur ajoutée 🧠
Ondo Finance est une plateforme pionnière dans la tokenisation d’actifs du monde réel (RWA), qui vise à rapprocher la finance traditionnelle et la DeFi. Concrètement, Ondo émet des produits financiers adossés à des actifs du monde réel — tels que des bons du Trésor américain (USTB), des fonds monétaires ou des obligations à court terme — et les rend accessibles on-chain via des tokens stables et réglementés.
Le protocole repose sur une infrastructure conforme aux normes américaines (notamment via le fonds Ondo US Treasury Bill Token, supervisé par Ondo Capital Management), garantissant transparence et légitimité institutionnelle. Ondo Finance se positionne ainsi comme un acteur majeur du futur de la finance décentralisée régulée, où les investisseurs peuvent obtenir du rendement stable tout en restant dans l’écosystème Web3.
Le token 💰
Le ONDO est le jeton natif de gouvernance du protocole. Il permet aux détenteurs de voter sur les décisions stratégiques, telles que l’introduction de nouveaux produits tokenisés, la gestion des rendements et la distribution des incitations. Les détenteurs peuvent également participer à des programmes de staking et de liquidité au sein de l’écosystème Ondo.
Une partie des revenus générés par les produits financiers est reversée à la DAO, créant une économie circulaire entre investisseurs, validateurs et développeurs. Avec une offre totale fixée à 10 milliards de tokens, Ondo combine gouvernance communautaire et adoption institutionnelle, offrant un pont crédible entre les marchés traditionnels et la finance on-chain.
Performances en temps réel 📊
💵 Prix actuel : 0,738 USD
📈 Variation sur 24 h : + 1,86 %
💰 Capitalisation boursière : 1 024 600 000 USD
🏅 Rang sur CoinMarketCap : #92
🪙 Offre en circulation : 1 387 000 000 ONDO
📊 Volume d’échange (24 h) : 168 400 000 USD
Jack Dorsey : “Le bitcoin n’est pas une crypto”
Jack Dorsey, figure emblématique du web et fervent défenseur du bitcoin, vient de déclencher une nouvelle onde de choc dans l’écosystème crypto, en affirmant que “le bitcoin n’est pas une crypto”.
Cette prise de position, en apparence sémantique, soulève des questions fondamentales sur l’identité du bitcoin et son rôle dans l’économie numérique. En opposant le bitcoin à l’ensemble des autres crypto-actifs, Dorsey propose une lecture monétaire radicalement distincte, qui interpelle autant les investisseurs que les développeurs et les régulateurs.
Bitcoin, une monnaie à part selon Jack Dorsey
Le cofondateur de Twitter et dirigeant de Block n’en est pas à sa première déclaration choc sur le bitcoin. Mais en affirmant que « le bitcoin n’est pas une crypto », Jack Dorsey amorce une tentative de repositionnement conceptuel. Il appuie sa vision sur le texte fondateur du bitcoin, le white paper publié par Satoshi Nakamoto en 2008, qui décrit un « système de paiement électronique pair-à-pair » sans jamais employer le terme « crypto ».
Pour Dorsey, cette omission n’est pas anodine. Le bitcoin n’aurait pas vocation à être assimilé à un actif crypto parmi d’autres. Il se veut instrument monétaire à part entière, un outil de souveraineté numérique et de désintermédiation financière. En affirmant cette distinction, il entend détacher le bitcoin de l’univers spéculatif des altcoins et des tokens utilitaires, souvent associés à des projets à forte volatilité ou à des promesses technologiques inabouties.
Son approche s’inscrit dans une volonté plus large de construire une identité monétaire autonome pour le bitcoin, qui pourrait le faire évoluer vers un rôle plus institutionnel et stable, en rupture avec l’imaginaire « crypto » actuel.
Enjeux techniques, idéologiques et financiers d’un clivage assumé
La déclaration de Jack Dorsey a ravivé un clivage ancien entre les maximalistes du bitcoin et les partisans d’un écosystème blockchain pluraliste. D’un côté, les défenseurs d’un bitcoin souverain, unique et monétaire ; de l’autre, une communauté qui valorise la diversité des protocoles, l’expérimentation technologique et l’interopérabilité entre blockchains.
Pour les maximalistes, comme Dorsey, le bitcoin est une fin en soi. Les autres cryptomonnaies dilueraient l’objectif initial de désintermédiation monétaire en introduisant des logiques de rentabilité, de gouvernance privée ou d’innovation gadget. Cette posture repose aussi sur la simplicité, la robustesse et la rareté programmée du bitcoin, qui en font à leurs yeux une valeur refuge numérique.
Mais les critiques ne manquent pas. Plusieurs observateurs rappellent que le bitcoin souffre toujours de limites structurelles en matière de scalabilité, de frais de transaction, ou de vitesse d’exécution. D’autres soulignent que sa faible utilisation comme moyen de paiement quotidien contraste avec sa prétention à incarner une « vraie » monnaie.
Le positionnement de Dorsey est aussi indissociable des enjeux économiques liés à ses entreprises. Block, anciennement Square, développe une infrastructure de paiement centrée sur le bitcoin. Spiral, de son côté, soutient le développement de protocoles open source liés à ce dernier. En affirmant que le bitcoin n’est pas une crypto, Dorsey trace un cadre stratégique cohérent avec ses intérêts industriels.