🔥 Ethereum brûle des milliards… mais son offre continue d’augmenter

Bienvenue dans la Daily du lundi 08 décembre 2025 ☕️

Salut la Cointribu ! 🚀

Aujourd’hui, nous sommes le lundi 08 décembre 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24 heures qu’il ne fallait pas manquer !

Mais tout de suite…

✍️ Le dessin du jour :

Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre

🌡 La Température :

🌧️ Pluvieux

Le Récap’ en 24h crypto ! ⏱

📚 Read2Earn fait peau neuve

Read2Earn revient dans une version repensée.
Même principe : vous lisez, vous participez, vous gagnez.
Mais désormais tout est plus clair, plus rapide et plus motivant : une interface modernisée, des missions mieux structurées, un suivi des points simplifié et une expérience vraiment plus ludique.

Si vous aviez aimé la première version, vous allez adorer revenir.
Et si vous aviez pris une pause, c’est le moment parfait de reprendre la main — vos récompenses vous attendent.

👉 Rejoindre la nouvelle expérience Read2Earn

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🏦 JPMorgan dément viser politiquement les utilisateurs crypto dans ses fermetures de compte
La banque affirme qu’elle ne cible aucunement des clients pour des raisons idéologiques ou en lien avec leurs opinions, après plusieurs accusations de « debanking » visant des personnalités pro-crypto ou pro-Donald Trump.
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📈 Ethereum voit son activité réseau exploser pendant que les stablecoins dépassent 6 000 Md $
Le trafic sur le réseau Ethereum atteint des niveaux records alors que la capitalisation des stablecoins apparaît supérieure à 6 000 milliards de dollars, signe d’un usage accru des cryptos stables et des smart contracts. Le prix de l’ETH reste autour de 3 100 $, malgré cette envolée de l’activité.
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🤝 La fondation Solana Foundation s’implique dans le conflit croissant entre Kamino et Jupiter Lend
Face à des tensions entre les protocoles Kamino et Jupiter Lend, la Solana Foundation intervient pour encadrer le débat et protéger l’écosystème DeFi associé.
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📉 Les actions des sociétés de mining de Bitcoin décrochent fortement
Les entreprises actives dans le minage de Bitcoin enregistrent une forte baisse de valorisation, reflétant la pression sur la rentabilité du mining entre hausse des coûts énergétiques et diminution du rendement. Cette tendance soulève des doutes sur la viabilité à long terme de certains acteurs du secteur.
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Crypto du jour : Gnosis (GNO)

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🧠 Innovation et valeur ajoutée

Gnosis repose sur une infrastructure orientée gouvernance, sécurité et outils professionnels du Web3. Le projet développe Gnosis Chain, une blockchain compatible Ethereum conçue pour offrir des transactions rapides, peu coûteuses et adaptées aux applications de gouvernance décentralisée.

Gnosis se distingue aussi par Safe, le standard le plus utilisé pour la gestion multisig et les trésoreries crypto. Des milliers d’organisations, DAOs et entreprises s’appuient sur Gnosis pour sécuriser leurs opérations. Le protocole se positionne comme un socle technique fiable pour des services critiques : votes, gestion de fonds, identité décentralisée et coordination communautaire.

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💰 Le token

Le token GNO remplit un rôle central dans le fonctionnement de Gnosis Chain. Les utilisateurs s’en servent pour sécuriser le réseau grâce au staking, une méthode qui renforce la stabilité et la résistance aux attaques. GNO intervient aussi dans la gouvernance : les détenteurs influencent les décisions liées à l’évolution de la chaîne et aux ressources mobilisées pour l’écosystème.

Le fonctionnement du réseau génère une demande continue en GNO, car de nombreux outils professionnels s’appuient sur la structure technique de Gnosis. Le succès de Safe et des solutions de gouvernance renforce l’utilité du token.

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📊 Performances en temps réel (CMC)

💵 Prix actuel : 126,71 $
📉 Variation 24 h : –1,47 %
💰 Capitalisation boursière : 334,42 M $
🏅 Rang sur CoinMarketCap : #126
🪙 Offre en circulation : 2,63 M GNO
📊 Volume d’échange (24 h) : 4,3 M $

Ethereum brûle des milliards… mais son offre continue d’augmenter

Le réseau Ethereum a supprimé de la circulation plus de 18 milliards de dollars en ETH grâce à son mécanisme de “burn”. Pourtant, la quantité totale de jetons en circulation poursuit sa hausse. Une apparente contradiction qui mérite une mise en lumière pédagogique.

Brûler 6,1 millions d’ETH : comment fonctionne ce mécanisme ?

Depuis l’implémentation de la proposition EIP-1559 en août 2021, Ethereum a introduit un mécanisme de destruction partielle des frais de transaction. Concrètement, chaque fois qu’une transaction est effectuée sur le réseau, une partie des frais est automatiquement “brûlée”, c’est-à-dire retirée définitivement de l’offre en circulation. Ce processus vise à limiter l’inflation d’Ethereum en supprimant régulièrement des unités d’ETH du marché.

En chiffres, cela représente plus de 6,1 millions d’ETH détruits en un peu plus de trois ans. À la valeur actuelle du marché, cela correspond à environ 18 milliards de dollars. Ce système de “burn” a été accueilli favorablement par de nombreux partisans d’Ethereum, qui y ont vu une avancée vers une économie plus rare et plus robuste pour l’actif numérique.

Mais cette dynamique n’a pas encore suffi à faire d’Ethereum une monnaie véritablement déflationniste. Car en parallèle, l’émission de nouveaux jetons continue à un rythme soutenu.

Pourquoi l’offre d’Ethereum augmente malgré tout

Depuis la transition vers le consensus de Proof-of-Stake (PoS), Ethereum a remplacé les mineurs par des validateurs pour sécuriser son réseau. Ces validateurs sont récompensés en ETH pour leur travail, ce qui implique une émission constante de nouveaux jetons.

Ainsi, même si le réseau détruit des ETH via le burn, il en crée également pour récompenser les participants à la validation. Cette double mécanique produit un taux d’inflation net — c’est-à-dire la différence entre la quantité créée et celle détruite.

En 2025, ce taux est estimé à environ +0,8 % par an. Cela signifie que, malgré des milliards de dollars brûlés, l’offre totale de jetons ETH continue d’augmenter, bien qu’à un rythme modéré. Cette situation empêche Ethereum, pour l’instant, de se classer parmi les crypto-monnaies véritablement déflationnistes.

Des espoirs demeurent néanmoins, notamment grâce aux dernières mises à jour du protocole. La mise en place de la mise à jour Fusaka, et le développement de solutions de scalabilité comme les rollups, pourraient accroître l’activité sur le réseau. Si cette activité entraîne une hausse des frais de transaction — et donc du volume brûlé — Ethereum pourrait un jour basculer dans une dynamique déflationniste, où plus de jetons sont détruits qu’émis.

Entre burn, inflation et mises à jour du protocole, Ethereum cherche encore l’équilibre

Le paradoxe d’Ethereum illustre la complexité de concevoir une économie monétaire numérique stable et durable. Le burn massif des ETH, s’il impressionne par son ampleur, ne suffit pas à enrayer une inflation résiduelle causée par la récompense des validateurs. L’enjeu n’est pas tant de brûler plus, mais de stimuler l’activité sur le réseau pour augmenter naturellement les volumes de burn.

Les évolutions récentes, comme Fusaka et les solutions Layer 2, peuvent contribuer à atteindre cet objectif. Mais l’équilibre entre sécurité, incitation économique et rareté reste délicat à trouver.

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