CoinShares et Cantor misent sur Solana, le Salvador défie le FMI
Bienvenue dans la Daily du mercredi 18 juin 2025 ☕️
Salut la Cointribu ! 🚀
Aujourd’hui, nous sommes le mercredi 18 juin 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24 heures qu’il ne fallait pas manquer !
Mais tout de suite…
✍️ Le dessin du jour :
Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre
🌡 La Température :
⛈️ Orageux
Le Récap’ en 24h crypto ! ⏱
🪙 CoinShares entre dans la course des ETF Solana
CoinShares a déposé un Form S-1 auprès de la SEC pour lancer un ETF Solana au comptant, devenant ainsi le huitième acteur à le faire.
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🏦 JPMorgan prépare un stablecoin « JPMD »
JPMorgan a déposé la marque « JPMD » auprès de l’USPTO pour un stablecoin potentiel, couvrant des services d’échange et de paiement d’actifs numériques.
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⚔️ Cantor Fitzgerald recommande de miser sur Solana
Cantor Fitzgerald conseille d’investir dans Solana plutôt que dans Ethereum, mettant en avant la performance et la croissance du réseau SOL.
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🇸🇻 Le Salvador ajoute encore 240 BTC malgré le FMI
Le Salvador a acquis 240 BTC depuis décembre 2024, poursuivant ses achats catalysés par la présidence de Bukele malgré les restrictions du FMI.
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🧠Kraken renforce son positionnement sur les tokens émergents
La plateforme crypto Kraken frappe fort en dévoilant une feuille de route publique listant 39 tokens en cours d’analyse, dont plusieurs pépites encore méconnues comme Sui Name Service (SNS), Suilend (SEND), Navi Protocol (NAVX) ou Hyperliquid (HYPE). Ces projets couvrent des secteurs en pleine explosion : DeFi nouvelle génération, intelligence artificielle, DePIN ou encore écosystème SUI.
Objectif affiché : offrir un accès simple, rapide et sécurisé aux tokens de demain, sans avoir à multiplier les wallets, les plateformes ou les risques. Kraken centralise tout dans une seule interface, avec staking intégré, faibles frais, preuve de réserve auditée et un support client 24/7.
Avec cette stratégie, Kraken s’adresse directement aux investisseurs qui veulent prendre une longueur d’avance sur les prochaines tendances, sans sacrifier la sécurité ni la conformité.
La crypto du jour : Chainlink (LINK)
🧠Technologie & innovation
Chainlink se positionne comme la colonne vertébrale de l'écosystème Web3, en tant que réseau décentralisé de oracles qui permet d'intégrer des données du monde réel — comme les prix financiers, événements sportifs, météo, etc. — dans les smart contracts situés sur des blockchains comme Ethereum.
Avec l'évolution vers Chainlink 2.0 et le CCIP (Cross-Chain Interoperability Protocol), Chainlink propose désormais un guichet unique d'interopérabilité sécurisé, permettant des flux de données et de valeur entre différents réseaux.
💰 Le rôle du token LINK
Le token LINK est central à l’écosystème Chainlink :
Il sert de collatéral pour les nœuds oracles, garantissant leur fiabilité.
Utilisé pour payer les opérateurs fournissant des données à la demande.
Permet de staker pour participer à la mise en place de liens de confiance sur le réseau, notamment avec Chainlink 2.0.
Sa distribution initiale était pré-minée, avec une partie vendue lors de l’ICO et le reste réservée à l'équipe, aux conseillers et à l’infrastructure, assurant ainsi le financement du développement.
📊 Données de marché (au 18 juin 2025)
Prix actuel : 13,12 $ USD
Variation sur 24 h : –3,03 % (baisse constatée par CoinMarketCap)
Capitalisation boursière : environ 8,514 milliards $ USD
Rang CoinMarketCap : #14
Offre en circulation : 657 099 970 LINK
Volume d’échange 24 h : 353,1 millions $ USD
La dédollarisation mondiale s'accélère !
Une recomposition discrète, mais stratégique de l’économie mondiale est en cours. Tandis que les BRICS et d’autres puissances émergentes multiplient les échanges en monnaies locales, le dollar américain perd lentement son statut de référence incontournable dans le commerce international. Loin d’être symbolique, ce changement pourrait redéfinir l’équilibre des pouvoirs économiques globaux.
Un glissement concret vers les monnaies locales
La dynamique de dédollarisation ne se limite plus à des discours diplomatiques. Elle se manifeste par une augmentation significative des transactions en monnaies nationales. L’Inde et la Russie, par exemple, ont porté leur volume d’échanges commerciaux à 27 milliards de dollars en adoptant la roupie comme devise de règlement, contre 13 milliards auparavant. Une tendance similaire se dessine entre le Brésil et la Chine, désormais partisans du réal brésilien pour leurs échanges.
Dans cette logique, le système BRICS Pay constitue une avancée notable. Conçu pour permettre des paiements transfrontaliers en monnaies locales, cet outil est déjà déployé dans près de 50 pays, offrant une alternative directe au système SWIFT. Cette infrastructure est renforcée par la New Development Bank, bras financier des BRICS, visant à soutenir les projets stratégiques indépendamment des circuits traditionnels dominés par les institutions occidentales.
En Afrique, des pays comme la Tanzanie, le Kenya, le Nigeria ou encore le Ghana emboîtent le pas. Le Ghana expérimente ainsi le règlement en or, tandis que l’Arabie Saoudite accepte désormais les paiements en yuan pour ses exportations pétrolières. Ces initiatives illustrent la diversité des leviers monétaires adoptés, orientés vers plus de souveraineté économique.
Entre choix souverains et ripostes américaines
Face à cette évolution, les États-Unis ont envisagé une réponse offensive. Donald Trump a donc instauré de droits de douane de 100 % qu’il a pour le moment mis en pause. Cette menace protectionniste reflète l’inquiétude grandissante de Washington quant à l’érosion de son levier monétaire, longtemps utilisé comme outil de puissance.
Les BRICS, en réponse, adoptent une posture nuancée. Si certains analystes évoquent la possibilité d’une monnaie commune, le président brésilien Lula a récemment écarté cette hypothèse. Lors d’un sommet, il a souligné que « le recours à l’unilatéralisme sape l’ordre international », appelant à une refonte équilibrée du système financier mondial, sans pour autant précipiter la création d’une devise unique.
Ce positionnement traduit une volonté d’adaptation stratégique. En préférant renforcer les usages croisés des monnaies locales et en bâtissant des infrastructures autonomes, les BRICS évitent l’écueil d’un projet monétaire prématuré tout en affaiblissant progressivement l’hégémonie du billet vert.
Ce mouvement de dédollarisation, qui se déploie simultanément sur plusieurs continents, marque une phase critique de transition monétaire mondiale. Il s’agit carrément d’une reconfiguration profonde de la gouvernance économique internationale.