⚔️Chine accuse les USA d’un vol de 127 000 BTC : un piratage d’État à 13 milliards de dollars
Bienvenue dans la Daily du vendredi 14 novembre 2025 ☕️
Salut la Cointribu ! 🚀
Aujourd’hui, nous sommes le vendredi 14 novembre 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24 heures qu’il ne fallait pas manquer !
Mais tout de suite…
✍️ Le dessin du jour :
Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre
🌡 La Température :
🌧️ Pluvieux
Le Récap’ en 24h crypto ! ⏱
💳 Cash App prévoit une mise à niveau crypto majeure d’ici 2026
L’application de paiement de Block intégrera des transactions en stablecoins et en bitcoins dans sa prochaine version. Ce déploiement vise à faciliter les paiements transfrontaliers et à renforcer la présence de Cash App dans l’écosystème Web3.
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🏛️ Grayscale officialise sa demande d’introduction en Bourse
Le gestionnaire d’actifs crypto a soumis à la SEC un dossier visant à transformer son fonds phare, le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC), en société cotée. Cette démarche marque une étape clé dans la stratégie d’ouverture du groupe aux marchés publics.
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🇪🇺 Le Bitcoin entre pour la première fois dans les réserves officielles d’un État européen
Un pays d’Europe centrale a ajouté du Bitcoin à ses réserves nationales, devenant le premier État du continent à franchir ce cap. Cette décision symbolise la reconnaissance du BTC comme actif stratégique au sein des banques centrales.
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🥇 Le Bitcoin recule face à l’or tandis que l’indice de peur chute
Le BTC perd du terrain par rapport au métal jaune, dont la valeur reste stable malgré la volatilité des marchés. L’indice de peur et de cupidité crypto tombe à son plus bas niveau depuis trois mois, traduisant un repli de l’appétit pour le risque.
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Crypto du jour : Internet Computer (ICP)
🧠 Innovation et valeur ajoutée
Internet Computer est un projet de blockchain open-source développé par la DFINITY Foundation, qui vise à transformer l’infrastructure Internet. Plutôt que de se limiter à l’exécution de contrats intelligents comme sur d’autres chaînes, ce réseau permet d’héberger des applications complètes (front-end + back-end + données) directement sur la blockchain.
Grâce à la cryptographie « chain-key » et aux sous-réseaux (« subnets ») autonomes combinés, le protocole peut, en théorie, se mettre à l’échelle quasi illimitée tout en maintenant une finalité rapide.
Le modèle reverse-gas (où le développeur ou l’application absorbe les coûts plutôt que l’utilisateur final) renforce l’accessibilité.
En résumé, Internet Computer se positionne comme un « cloud décentralisé », ouvrant des perspectives importantes pour la Web3, l’IA, les services sociaux et les plateformes d’infrastructure numérique.
💰 Le token
Le jeton natif ICP remplit plusieurs fonctions essentielles. Il peut être utilisé pour créer des « neurones de vote » au sein du DAO du protocole (la « Network Nervous System ») afin de participer à la gouvernance du réseau.
Il sert également à « alimenter » le réseau via la conversion en « cycles » (ressource de calcul) consommables par les applications — ce mécanisme introduit une pression déflationniste lorsque les ICP sont convertis et brûlés.
Enfin, ICP joue un rôle de jeton utilitaire pour les frais et la coordination des nœuds et sous-réseaux. Dans ce modèle, les détenteurs peuvent bénéficier indirectement de l’essor de l’écosystème et de son adoption via les mécanismes de gouvernance ou de staking.
📊 Performances en temps réel
💵 Prix actuel : ≈ 5,47 USD
📉 Variation 24 h : ≈ −6,69 %
💰 Capitalisation boursière : ≈ 2,96 milliards USD
🏅 Rang sur CoinMarketCap : #35
🪙 Offre en circulation : ≈ 540,64 millions ICP
📊 Volume d’échange (24 h) : ≈ 474,31 millions USD
Chine accuse les USA d’un vol de 127 000 BTC : un piratage d’État à 13 milliards de dollars
Une accusation inédite de Pékin ravive les tensions sino-américaines : les États-Unis sont soupçonnés d’avoir « volé » l’équivalent de 13 milliards de dollars en bitcoin. Une affaire aux multiples conséquences pour les cryptos, la souveraineté numérique et la régulation mondiale.
127 000 bitcoins disparus !
Début novembre, la China National Computer Virus Emergency Response Center (CVERC) a publié un rapport pointant un incident majeur remontant à décembre 2020. D’après cette agence chinoise, les États-Unis auraient orchestré un vol de 127 000 bitcoins, estimés à 13 milliards de dollars, en ciblant LuBian, un des plus gros pools de minage chinois.
Le document précise que l’opération aurait exploité une faille dans le système de génération de clés privées utilisé par LuBian, permettant une attaque par force brute. Ces fonds, restés dormants pendant plusieurs années, auraient ensuite été transférés vers des adresses contrôlées par des institutions américaines.
La Chine relie cette manœuvre à l’affaire Prince Group, une société cambodgienne dirigée par Chen Zhi, mise en cause par le Département de la Justice des États-Unis pour fraude et blanchiment d’argent. Ce dernier aurait été indirectement propriétaire des bitcoins concernés. Washington justifie la saisie par une procédure légale, affirmant que les actifs étaient associés à des activités illicites.
Pékin, au contraire, qualifie cette opération de “piratage d’État” et la compare à une confiscation géopolitique. Le vocabulaire employé dans les déclarations officielles chinoises évoque une intrusion coordonnée, appuyée par des agences comme la NSA, dans le but de s’approprier des ressources numériques étrangères.
Un conflit aux répercussions mondiales pour l’écosystème crypto
L’affaire ne se limite pas à un différend bilatéral : elle soulève des problématiques techniques, juridiques et économiques cruciales pour l’avenir des cryptomonnaies.
D’abord, la faille exploitée pour accéder aux fonds interroge sur la sécurité des pools de minage. Dans ce cas précis, l’utilisation d’un générateur de clés vulnérable aurait permis à des tiers de reconstituer des accès privés. Ce point met en lumière un risque systémique pour les opérateurs de réseaux blockchain, souvent mal préparés à des attaques de haute intensité.
Ensuite, la gestion des bitcoins saisis par l’administration américaine pose la question du statut juridique des cryptoactifs confisqués à l’étranger. La Chine considère que les bitcoins appartenaient à une entité souveraine opérant légalement sur son territoire, tandis que les États-Unis s’appuient sur des chefs d’accusation liés au blanchiment.
Enfin, cet affrontement amplifie les tensions existantes entre les deux superpuissances dans le domaine numérique. Après les différends sur les semi-conducteurs, les plateformes de vidéos courtes ou les câbles sous-marins, le bitcoin devient lui aussi un enjeu géostratégique. Cette situation pourrait motiver la mise en place de standards internationaux de régulation des cryptos, incluant la gestion des fonds gelés et la coopération interétatique sur les cybercrimes.
Du côté des marchés, les analystes redoutent que l’issue de ce conflit impacte la liquidité du bitcoin à court terme. Les 127 000 BTC saisis représentent près de 0,65 % de l’offre totale, ce qui pourrait provoquer des perturbations en cas de mouvement massif sur les plateformes.
Cette affaire sino-américaine autour de 127 000 BTC révèle les zones grises du droit des cryptomonnaies et leur exposition croissante aux rivalités d’État. Si la technologie blockchain repose sur des principes de décentralisation et de transparence, son déploiement concret s’avère tributaire d’enjeux juridiques, géopolitiques et technologiques bien réels.










